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Nouvelle-Zélande – Île du Nord

Après environ 4 semaines dans l’île du sud, direction l’île du nord ! Nous y sommes restés une dizaine de jour. C’était très court pour tenter un tour complet de l’île, alors nous nous sommes concentrés sur la section volcanique du centre avant de retourner vers Auckland.

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Carte zoomable sur TripLine et galerie photo sur flickr.

La partie qu’on a préféré a eu lieu à Rotorua, si vous ne devez lire qu’une section ou ne faire qu’une seule chose dans l’île du nord, parmi celles où nous sommes allés c’est celle que nous avons préféré.

Wellington

On prend le ferry à Picton en direction de Wellington, un de ces gros bateaux dans lequel on rentre avec la voiture. 3 heures plus tard, changement d’île et d’ambiance. Notre première réaction, après 3 semaines au calme dans l’île du sud, bien plus calme et beaucoup moins peuplée, a été « On veut plus !!! ramenez nous de l’autre côté ! »

En effet Wellington, la capitale du pays, tranche avec tout ce qu’on a vu. C’est une grande ville, ce qui est déjà presque une originalité en soi. Voir des building, situé qui plus est dans un centre économique, c’était deux nouveautés en une pour nous ici. La ville est construite dans une immense baie entourée de collines sur lesquelles les maisons semblent empilées de manières désordonnée. Ca n’a pas l’air facile d’y circuler, et on s’est trouvés pris dans des embouteillages à la sortie de la ville. Nous qui avions l’habitude depuis quelques semaines d’être seuls sur la route ou pas loin, je vous dis pas le choc.

Au moment de quitter la ville, c’est à regret que nous ne sommes pas allé à Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu. Nous n’avions pas assez d’humour pour faire plusieurs heures de détour pour prendre une photo du nom de lieu le plus long que l’on peut trouver dans un pays de langue anglaise sur un panneau (oui, c’est assez spécifique). 85 lettres, dont 22 a. L’endroit en question, que je vous mets au défi de prononcer du premier coup sans fautes en moins de 10 secondes (n’hésitez pas à nous envoyer vos vidéos !), est une collinne de 300m de haut. On a pas réussi le challenge, et apparemment les locaux se sont lassés et appellent la colline Taumata.

A la place on a pris la direction du lieu de tournage de Fondcombe, dont je parle dans l’article sur le seigneur des anneaux.

Tongariro

Un des truc à faire absolument dans l’île du Nord, c’est la randonnée sur une journée du Tongariro Alpine Crossing. Déception, nous n’avons pas pu la faire. Impossible de voir les montagnes à cause du brouillard, il fait trop mauvais temps en ce moment et les prévisions météo sont pessimistes pour les jours qui viennent. Au centre des visiteurs de Whakapapa, la ville au pied des montagnes, le message est sans appel : ils déconseillent la randonnée pendant au moins 3 jours. En plus des habituelles faibles températures, il y a des orages en altitude avec de fortes pluies (du genre à être trempé de la tête au pieds en quelque minutes). Ces mêmes orages ont entrainé il y a quelques jours des glissements de terrain qui rendent certaines portions difficiles… Tout les voyageurs réfléchissent à comment ils vont ajuster leurs plans.

Même si on peut étendre notre séjour dans le coin on ne va pas le faire indéfiniment. La vue sur 3 volcans et les multiples décors et lacs volcaniques ce sera si on revient ! S’il y avait bien une chose qu’on pensait faire au cours de ce voyage, c’est cette randonnée : tout le monde nous en avait vanté les paysages qui se renouvellent à chaque crête, la vue en hauteur sur les volcans et les lacs de glaciers, etc.

La veille donc, impossible de voir les immenses montagnes à cause de l’épaisse couche de nuage. Mais au matin, on a pu voir les deux montagnes les plus impressionnantes : les monts Ruapehu et Ngauruhoe. Le Ruapehu, qui monte à 2797m, est partiellement couvert de neige. C’est un volcan actif : sa dernière éruption était en 2007 ! Le Ngauruhoe, avec sa couleur sombre, et symétrie parfaite sert de modèle à la Montagne du Destin dans le seigneur des anneaux.

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La montagne du destin !

(Si vous avez lu vous saurez lequel a servi de modèle pour la montagne du destin !)

Taupo

Après quelques balades mineures décevantes (les vestiges des fortifications de Te Kooti et un village vide), direction Taupo. La ville va nous donner un avant-goût de l’activité thermale.

Les chutes d’Huka

Nous avions déjà vu de nombreuses chutes d’eau au cours de ce voyage : des longues, des larges… alors c’est sans conviction que nous sommes allés voir les chutes d’eau d’Huka Falls… et pourtant WOW, quelle claque ! Le débit de la rivière, qui prend sa source dans l’immense lac volcanique Taupo, est impressionnant. En ajoutant à cela le bruit tonitruant de l’eau qui s’écoule à toute vitesse, on a la sensation qu’une nature en colère nous hurle aux oreilles qu’ici c’est son secteur. 200000 litres d’eau s’écoulent chaque secondes, de quoi remplir une piscine olympique en 12 seconde ! Le bleu turquoise de l’eau est comparable à ce que nous avions vu dans les montagnes, mais ici ce n’est pas de l’eau de glacier. La couleur est dûe à l’oxygènation de l’eau qui passe dans les chutes d’eau : quelques mètres après les chutes, elle retrouve sa transparence habituelle. Les maori évitaient de se risque à descendre ces chutes, mais les anglais mieux équipés ont réussi à passer dessus (ils y ont laissé quelques bateaux). Aujourd’hui il n’y a que quelques kayakistes aventureux qui tentent sa descente.

Les chutes d'Huka

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Le cratère de la lune

Dès notre arrivée dans la région volcanique, nous avons vu sur le bord de la route de nombreuses fumerolles. Nous sommes allés au « Cratère de la Lune » de Taupo pour en découvrir les premières merveilles.

Il s’agit d’un champ parsemé de cratères volcaniques d’où s’échappent des fumerolles de taille variable. Et pendant une heure, on se balade dans cet environnement hostile, impressionnés par la taille des cratères ou la hauteur de certaines fumerolles. Parfois, c’est la simple présence d’un peu de vapeur à travers les arbres qui nous surprend.

Les cratères de la Lune

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Vu qu’il était tard et qu’on avait fait plein de choses ce jour là, on a voulu éviter de rouler et on passe la nuit dans le camping gratuit de Taupo. Mauvaise idée, on perd tellement en qualité dans les camping gratuits qu’il vaut mieux s’éviter la radinerie de quelques dollars… On se retrouve entourés de bruyants allemands et de maori fermement installés dans le coin et dans leurs habitudes, se retrouver au milieu n’est pas très agréable. Heureusement, il fait nuit tôt et dès qu’on y voit plus rien, les campeurs ont tendance à aller se coucher.

Spa thermal park

On est allé se baigner dans spa thermal park. Il s’agit d’une source d’eau chaude naturelle qui se déverse dans la rivière qui finit dans les chutes d’Huka. Il y a pas mal de courant dans la rivière qui, en plus d’être très froide, est très dangereuses et il est donc difficile de s’y baigner. Par contre, la source d’eau chaude fait un petit ruisseau d’eau très chaude d’environ un mètre de profondeur dans lequel on peut se baigner. Comme l’eau chaude de la source se mélange avec l’eau de la rivière, au niveau de la source l’eau est très chaude mais plus on s’en éloigne pour se rapprocher de la rivière plus l’eau est froide. Quand on est dans une zone intermédiaire, la température dépend des courants. Cela produit des sensations étranges : il n’est pas rare d’avoir le haut dans un courant chaud et le bas dans un courant froid… on ne sait alors pas vraiment si on a chaud ou si on a froid.

Rotorua

Un peu plus au nord de Taupo se trouve la ville de Rotorua. On a adoré, c’est un des endroits les plus dingues des deux îles, l’activité volcanique a lieu directement dans la ville. Incroyable et impossible à rater. Partout ailleurs dans les endroits de ce genre (parc de Yellowstone, islande, etc.) les gens ont eu l’idée raisonnable de s’installer loin de ces signes de l’activité volcanique, mais pas ici. Ici, l’air est rempli de souffre, on croise des fumerolles au milieu de la rue, il est courant de voir des piscines de boue qui font des bulles, et les craquements et sifflement de la terre qui se déchire sont monnaie courante.

Alors dit comme ça, cela peut sembler apocalytpique, mais pas du tout, c’est une ville plutôt tranquille. C’est juste que le sol fume et que ça pue pas mal par endroits, pas vraiment le genre de choses qu’on s’attend à trouver au détour d’un jardin publi.

On y retrouve Cyril, un ancien collègue qui vient de quitter la France pour un an en nouvelle-zélande. Il a fait la route en bus depuis Auckland et passe quelques jours avec nous, ça a été super sympa. En plus il a fait des vidéos cools que vous pourrez voir dans l’article.

Balade de Whaka-Rewa-Rewa

La balade de Whaka-Rewa-Rewa amène à un point de vue sur la ville et permet de voir un geyser à distance. Au cours de la balade en forêt, on est entouré d’immenses arbres rouges (redwood). Cette forêt est artificielle : au début du XXème siècle, on a planté sur les collines qui bordaient Rotorua des arbres de Californie, dans l’espoir qu’ils produisent plus vite du bois de meilleure qualité que celui qu’on trouve en Nouelle-Zélande. Finalement, ils n’ont pas rasé la forêt et aujourd’hui, c’est un lieu de loisir. Il y a plusieurs chemins de randonnée qui amènent à différents points de vue, dont un qui donne un superbe point de vue sur la ville de Rotorua et qui permet de voir le geyser Pohutu. On voit bien à la taille des gens dans le parc, de minuscules points en comparaison, qu’il souffle à plusieurs mètres de haut, mais c’est moins impressionnant de loin que ce qu’on pensait. Faut dire qu’on avait lu avant que Rotorua est la ville où a soufflé le plus grand geyser connu : pendant 4 ans, entre 1900 et 1904, un geyser soufflait jusqu’à 150m de haut !

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Vue plongeante sur le geyser de Te Puia

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Quand aux kiwis, ils viennent souvent dans cette forêt pour faire du vtt de descente, le sport où les riders sont équipés comme des chevaliers, descendent les pentes à toute vitesse en franchissant des tramplins et autres obstacles.

Le jardin public

Un des coins les plus amusants de Rotorua, c’est son jardin public. Il n’y a probablement pas d’autre endroit sur terre où l’on peut trouver des jeux pour enfant à côté duquel se trouve un lac qui fait des bulles. A côté d’un fontaine d’eau, on trouve des bains de pied d’eau thermale en libre accès. Il y a un terrain de foot et juste à coté, un puit d’où se dégagent d’immenses fumerolles. Et c’est pareil lorsque l’on erre au hasard des allées, au milieu de l’herbe verte plate et des allées d’arbres et de fleurs, on peut un peu partout trouver des barrières protégeant l’accès à une section où le sol fume, ailleurs il y a des puits de boue qui explosent, de l’eau marron bouillante. Ailleurs encore, l’eau est transparente, ne bout pas mais fume abondamment : sa couleur différente est dûe à sa composition. Et des fois, en arrière plan, à quelques mètres seulement, il y a des maisons !

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L’ancien village maori

En ce qui concerne les maisons, on s’est baladé un peu ailleurs dans l’ancien village maori. Ca aussi c’est incroyable. Un petit rond point fume. De nombreux bassins sont encore une fois à quelques mètres seulement des maisons ! Ailleurs, il y aura des poissons, mais ici, l’eau est bouillonante et elle fume abondamment. Sur une place face à l’église, le sol fume. Des fumerolles s’échappent entre deux pavés. Dans une ruelle, ce qui ailleurs serait une canalisation qui a éclaté et qui déverse son eau dans la rue est ici une source d’eau bouillante qui se déverse à même le goudron.

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Ca fume à travers le trottoir

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La baie de soufre

Derrière le centre culturel se trouve la baie de souffre. A côté d’un vrai lac dans lequel on peut se baigner se trouve un lac d’eau laiteuse. Sa couleur est dûe à du soufre en suspension. Un autre indice de sa présence, c’est la poussière jaune qui borde le lac. Etonnament, des mouettes et des canards flottent à la surface de l’eau. L’odeur d’oeuf pourri, à cause de la forte présence de souffre en suspension, nous est rappelée à chaque puît de fumerolles. Les nombreuses barrières rappellent presque systématiquement qu’il ne faut pas les franchir car le sol instable peut s’effondrer à tout instant

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Le lac de soufre

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Les eaux thermales de la vallée de Waikite

Nous avons fini cette journée en allant rotir dans les eaux thermales de la vallée de Waikite. C’est la plus grande source d’eau chaude de l’île du nord, 40 à 50 litres d’eau sortent de la terre chaque seconde à une température de 98°. Des chercheurs auraient trouvé dans ces eaux extrèmes la présence d’extrèmophiles, des bactéries comparables à celles présents aux premiers âges de la terre. L’eau est trop chaude pour qu’on s’y baigne, alors elle est refroidie : des jets d’eau l’envoient en l’air, puis elle est récoltée et elle descend plusieurs cascades jusqu’à atteindre 37 à 39°. L’eau est alors envoyée dans différentes piscines. Plus elles sont prêt de la source, plus l’eau est chaude. Dans la piscine la plus chaude, il nous a été difficile de rester longtemps. On peut également se balader le long de la source. Un peu partout sur son chemin, l’eau fait des dépots colorés de calcaire et de magnésium. Les décors de jungle qui poussent à travers l’eau bouillante et la fumée sont incroyables… on se croirait dans l’univers de Jurassic Park !
… et puis cette étape relaxante n’était pas la pire manière de finir cette journée !

Centre thermal pas loin de Waiotapu

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Sympa le resto

La piscine de boue de Wai-o-tapu

Pas très loin de notre camping (et en fait, aussi, du parc thermal) se trouve une piscine de boue, à proximité de Wai-o-tapu et, en fait, de notre camping. C’est, selon les locaux, la meilleure du coin. Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas, ça bouillonne bien, et on voit parfois de belles projections !

Ca fait des "bloups" et des "splosch-splosch"

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Piscine de boue

Tauranga

Avant de rentrer sur Auckland on fait étape à Tauranga, une ville côtière qui abrite un volcan éteint, le mont Maunganui. Le coin est balnéaire, on est seulement à quelques heures d’Auckland. Il y a du monde dans l’eau, malgré les petites températures, et ceux qui se baignent font du surf ou du bodyboard. On est dans le coin des gens friqués : les nombreuses belles maisons sont immenses et neuves. Ici encore plus qu’ailleurs, tout le monde semble se déplacer en 4×4.

Barbecue en libre accès

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Ici on aime les 4x4

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Dickey Flat campground

Une agréable surprise, c’est le camping de Dickey Flat campground. Heureusement que l’on vient un lundi soir et pas durant le weekend, car l’endroit est populaire et on voit encore les traces des fêtes qui n’ont pas été ramassées. On est venu ici au hasard, mais ce que nous explique la responsable du DoC est fantastique : après deux ponts se trouve une caverne qu’il faut aller visiter la nuit, et traverser. C’est ce qu’on fait, et malgré la boue, cela valait le coup : on croise quelques opossums et trouve la grotte. A l’intérieur, le plafond, à environ 2 mètres, est couvert de vers luisant et on a l’impression de voir des étoiles la nuit.

Caverne aux lucioles

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Les gorges de Karangahake

Une forte exploitation orifère a eu lieu dans les gorges de Karangahake vers la fin du XIXème, jusque dans les années 20. On trouve encore des rails, des wagons abandonnés, les restes des fondations en béton de certains batiments, et quelques cavernes que l’on peut explorer à la lampe torche; le tout autour des gorges. Comme souvent dans le pays, les décors sont absolument fous.

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Auckland

On passe deux jours à Auckland, une ville immense, hébergés chez Cyril (merci !). Comme Wellington, c’est une ville bien différente de celles qu’on a croisé jusqu’ici en Nouvelle-Zélande. Bien que La capitale soit Wellington, c’est ici qu’il y a le plus de monde avec 1 million d’habitant, soit le quart de la population du pays. En conséquence, même si la région d’Auckland est plutôt étendue, le centre ville agrège de nombreuses tours de hauteur variable, ainsi que de nombreux building dans le quartier des affaires. Après vécu hors du temps pendant un mois, nous redécouvrons sans joie cet univers hostile dans lequel il est impossible de se garer.

On fait le tour du centre ville en une heure ou deux. Ca a beau être une grande ville (en général on déteste), ici la vie est à l’image du pays : pratique et chaleureuse. Par exemple à proximité de chez Cyril qui nous héberge, il y a un parc où l’on peut s’asseoir sur des poufs dans la pelouse. Des murs de palettes abritent des ateliers d’horticulture publique, ou n’importe qui vient faire pousser de la ciboulette, du persil ou des salades. On peut traverser les feux rouges en diagonale, et depuis le port il y a de nombreux ferry pour des excursions le weekend. C’est vraiment le petit monde parfait qu’on a trouvé partout ailleurs dans le pays, mais en minuscule.

On passe une partie de notre temps à revendre notre matériel (en grande partie grâce à des groupes facebook de nouveaux arrivants à Auckland), avant de rendre la voiture et quitter le pays.

On a pris l’avion le 4 février, jour de la fête nationale. Ce jour commémore les accords de Waitangi, ce qui est à mon sens particulièrement humiliant pour les maori. Le contenu du texte des accords est sujet à débat, mais dans les faits, à partir de ce jour les anglais se sont appropriés le pays.
On a failli être bloqués par un sitting, qui allait bloquer la rue à sens unique devant chez Cyril. C’est assez original car en Asie nous n’avons vu aucune manifestation de ce genre. Et ici, l’évènement a du faire peur aux flics car quelques instants après le début de la marche, il y avait autant de policiers pour faire barrage que de manifestants, environ 200.

Là où c’est moins drôle, c’est que les manifestants protestent contre le projet TPPA, les accords trans-pacifiques. Ils viennent d’être signé. C’est le pendant côté pacifique des accords transatlantiques, dont on entend jamais parler (l’Europe semble résister bravement en silence). Vu que les règles du libre-échange c’est pas super parlant en général, je vous laisse donc lire cet excellent article sur TAFTA pour mieux comprendre en quoi ces accords sont critiques. Sa conclusion n’est pas très optimiste : « […] nous basculons vers un monde où nous serons définis par l’entreprise pour laquelle nous travaillons plutôt que par le pays dans lequel nous sommes nés. » Attendez que ça arrive chez nous…

Maintenant, direction le Chili !