J’ai, je pense, les meilleurs ex-collègues imaginables. Evaneos, c’est une boite qui (et je sais que ces mêmes gens vont me décapiter pour cette simplification) une agence de voyage qui met en relation des voyageurs avec des agents locaux, experts du pays et des activités originales. Avant de partir, ils m’ont couvert de trucs utiles pour ce voyage et de mots gentils. Si vous devez partir pour un long voyage, lisez « La bible du grand voyageur », très chouette recueil de conseils pratiques. Ils nous ont également offert une activité à faire durant le voyage, et on vient de la faire. Compte rendu de cette chouette soirée.
Pour les photos c’est franchement difficile d’en mettre en ligne vu la qualité des connections qu’on a mais en voici quelques unes : https://www.flickr.com/photos/48308115@N04/albums/72157660124516763
Ca n’a l’air de rien mais cette série de photo et la publication de cet article tient de la victoire de l’homme sur la machine.
Organiser cette activité a pris du temps. Notre itinéraire était trop court pour faire cette activité en Russie, la Mongolie ne s’y prêtait pas trop. On a commencé à échanger des mails pour la faire en Chine, mais on s’est retrouvé bloqué par notre adresse gmail inaccessible derrière « le grand pare-feu ». Ensuite pas d’agent local aux Philippines je crois, puis programme déjà chargé pour nos deux semaines en Thaïlande… 5 pays et 4 mois plus tard, le Laos était le pays parfait pour faire cette activité ! La communication n’était pas simple, mais on a réussi : depuis l’étranger on échangeait par discussion instantanée avec mes anciens collègues, qui discutaient à leur tour avec l’agent au Laos, puis la discussion faisait le chemin inverse quelques heures ou jours plus tard.
On ne savait donc pas à quoi s’attendre, sauf qu’un tuk tuk devait venir nous chercher à 16h pour nous emmener dans un endroit secret pour la soirée. On avait bien sous entendu qu’un des éléments clés de notre voyage était la cuisine, donc on pensait naïvement à un cours de cuisine. Quand on a commencé à quitter la ville on a commencé à imaginer plein de choses. Quand on a vu le panneau « Aéroport » on s’est dit que ça allait un peu loin. Quand on est en fait rentré dans un village au milieu de nulle part avec un soleil déclinant, on s’est dit qu’on allait peut-être disparaître. Notre chauffeur nous a finalement arrêté devant « The bamboo experience » (https://www.facebook.com/thebambooexperience/timeline), un lieu dédié à la découverte des usages du bambou.
Au premier abord, on a froncé les sourcils, en se demandant comment ça pourrait nous impressionner. Quelques heures plus tard, on avait pris une belle claque.
Premièrement le bambou, on peut faire plein de choses avec. Ca pousse vite et selon la nécessité, cela peut être dur ou souple. Les laotiens, traditionnellement, faisaient presque tout en bambou : des plats, des chapeaux, des pots à riz gluant, des couverts, des armes, des abat-jours, des tapis, des maisons… en fait, le lieu lui-même est fabriqué autant que possible en bambou. C’est vrai qu’on avait déjà croisé plusieurs de ces objets, mais quand on les a tous sous les yeux en même temps, on se rend compte qu’effectivement, il semble qu’on puiss
Salut les voyageurs 😉 Ravie que ça vous ai plu.
J’étais sure que ça correspondrait à votre attentes 😉 Toute mon équipe est ravie que tout se soit bien passé. 😉 Encore plein de belles choses pour vous 🙂 Et si vous revenez au Laos, n’hésitez pas à nous contacter, j’ai encore plein de belles choses à vous montrer.
Philippine, from Luang Prabang
Coucou !
Bien joué pour trouver des lieux comme ça ! Même en connaissant le nom on ne les trouvait quasiment pas sur Internet (ce qui, de ce qu’on constate de l’état du backpacking fin 2015, et quasiment synonyme de « ça n’existe pas »). Comme en plus l’activité a démarré il y a quelques mois à peine, on se demande bien comment vous pouvez trouver des trucs pareils. Bien joué à l’équipe !
En fait on est encore au Sud du pays (à Savannakhet), mais on part bientôt pour le Cambodge. Mais on a pas vu grand chose du Nord du pays et on se dit déjà qu’il faudra qu’on revienne…
Clément